Je contemple son doux visage par un tendre regard

Je sens la douceur de ses mains par de tendre caresse

Je m'empli de sa douce odeur par une lente respiration

Et m'enlace avec son corps si charnelle

Le vent nous porte dans un délicieux bonheur

Tout disparaît pour ne laisser place qu'à elle

Tout autour n'est plus que lueur

Mon cœur palpite de plaisir

Mais l'amertume envahie mes veines

Tel une vague de haine

Son visage blanchi comme un blizzard s'abattant sur un pauvre village

Son corps se noie d'un froid métallique et frissonnant

Ainsi l'inertie gagne sa conscience et son sang coule sur mes mains

Ce n'est pas sans hâte que la folie m'abat sur la vue d'un amour perdu

C'est sans vie que cette inhumaine tristesse m'envahi

Des larmes de sang coule sur mon visage et la haine mutile mes veines

Tout autour n'est plus que rouge et noire

Le rouge pour chaque douleur

Le noir pour chaque tristesse

C'est dans l'ivresse que la mélancolie m'emporte

Dans les plus profond des abysses de l'enfer

D'où je viens

D'où je suis prisonnier

D'où je retourne

Contre mon gré, aussi titanesque soit il

Je m'en vais, brûler, pleurer, saigner...

Début 2004, Alexis.